Pascal Canfin Apotre Decroissance . Salon Agriculture 2024 : Les Soulèvements de la Terre affirment que « l’Élysée a bien cherché » à les contacter pour participer au débat
Alors que le président de la République a démenti ce samedi matin avoir voulu inviter les Soulèvements de la Terre au débat sur l’agriculture (Mondialisme), le collectif affirme avoir été contacté par des membres du cabinet de Gabriel Attal et de Pascal Canfin.
Parole contre parole. « L’Élysée, par l’intermédiaire des cabinets de Pascal Canfin et Gabriel Attal, a bien cherché à contacter des membres des Soulèvements de la Terre afin de nous inviter à ce débat », a déclaré le collectif dans un communiqué publié ce samedi. « De toute évidence, nous ne nous serions jamais livrés à une telle mascarade qui n’a d’autre objectif que d’éteindre la rébellion agricole en cours », peut-on également lire.
Cette clarification intervient quelques heures après la prise de parole d’Emmanuel Macron depuis le Salon de l’agriculture. Ce samedi matin, au cœur d’un accueil agressif au Salon de l’agriculture qu’il devait inaugurer, Emmanuel Macron a tenté de ramener le calme dans les débats. Difficultés, forces, promesses, axes d’amélioration, le chef de l’État a pris la parole devant les journalistes dès 9h15, s’exprimant longuement. Après vingt minutes de déclarations, lui a été posée la question des Soulèvements de la Terre, un collectif qui s’oppose avec véhémence au modèle agricole industriel, qui aurait été convié à participer au grand débat que le président voulait orchestrer ce samedi porte de Versailles.
« Je n’ai jamais songé à initier » une invitation aux Soulèvements de la Terre, « c’est n’importe quoi », s’est insurgé le président de la République. « Toute cette histoire m’a mis en colère à un point que vous ne pouvez pas imaginer ! » Parce qu’il est du côté « du calme » et « qu’il n’y a pas de violence dans la République », il a donc « dément totalement cette information ». Et de rappeler, en preuve de sa bonne foi, qu’il est le « président de la République qui a assumé de faire passer en Conseil des ministres la dissolution des Soulèvement de la Terre » après les affrontements à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) lors d’un rassemblement géant contre les « méga bassines » agricoles. Cette dissolution a été refusée par le Conseil d’État au mois de novembre.
« Contrairement à ce que cherche à faire croire la propagande du gouvernement, nous n’avons jamais « attaqué de fermes », nous avons ciblé des infrastructures du complexe agro-industriel », a répondu le groupe militant dans son communiqué.
Jeudi, la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire, et les Jeunes agriculteurs, son pendant auprès de la jeune génération, avaient claqué la porte du grand débat qu’ils avaient pourtant demandé, au motif de cette invitation au collectif qualifié d’« écoterroriste » par Gérald Darmanin. Malgré les démentis, il est établi que les conseillers du président avaient bien cité à plusieurs reprises les Soulèvements dans le programme présenté à la presse pour ce samedi. Une « erreur faite lors de l’entretien avec la presse en amont de l’événement », a tenté de déminer l’Élysée vendredi.
« Il y a eu une erreur qui a été faite quand ce groupement a été cité, mais c’est faux, a appuyé ce samedi le président quand la question lui a été reposée. Il y a eu la volonté d’organiser un débat avec toutes les parties prenantes, avec les distributeurs, avec la grande distribution, avec les industries agroalimentaires et avec les organisations qui sont dans les conseils, c’est-à-dire les organisations qui ont pignon sur rue, qui sont pacifiques et qu’on retrouve dans les conseils Ecophyto, etc. », a-t-il dit, citant WWF et Greenpeace, mais pas les Soulèvements de la terre. « Les organisations qui pratiquent la menace, qui détruisent : jamais », a dit Emmanuel Macron.
Question à Pascal Canfin en septembre 2018
Dans l’étude que vous publiez , vous suggérez même qu’EDF sorte du tout nucléaire…
Nous nous sommes appuyés sur des analyses et expertises qui viennent entre autres d’EDF. La stratégie consistant à mettre tous ses œufs dans le même panier est rarement la bonne. Par ailleurs, quand on regarde la situation financière d’EDF, on voit bien que si le nucléaire était une si bonne affaire que ça, EDF aurait gagné des milliards d’euros. La réalité est toute autre.
Vous suggérez d’arrêter 23 réacteurs d’ici à 2030. Problème, 10 000 salariés d’EDF, ainsi que 18 000 sous traitants, pourraient être directement impactés. Ne va-t-on pas vers une catastrophe sociale ?
Elle peut être évitée si EDF met en route sa propre transition vers le renouvelable. Cela permettrait de rediriger ces mêmes personnes vers de nouveaux emplois. Prenez une entreprise comme Engie. Elle a désinvesti 15 milliards d’euros dans les énergies fossiles pour les réinvestir dans les énergies vertes. Pourquoi EDF ne serait pas en capacité de mener à bien sa propre transition elle aussi ?
Tout le monde connaît cette institution dont a été le président Pascal Canfin, le WWF France. Gardant ses initiales, elle a changé son nom de « World Wildlife Fund » en « World Wide Fund for Nature ». On connaît moins les noms des personnes qui en tirent les ficelles.
La liste des sociétés privées , américaines, russes, … qui veulent verdir leur image et leur lobbying est impressionnate , et non désintéressée.
En 1971, au cours de son troisième congrès international, WWF faisait signer une pétition aux participants « reconnaissant que l’explosion démographique est la cause principale de la crise de l’environnement »…
Autre fait intéressant dans Contrepoints, l’exemple que donnait Dominique Reynié du mécanisme décrit par lui est celui de la Belgique. En effet, l’actuelle ministre fédérale belge de l’Énergie, Christinne Van der Straeten, du parti écologiste GROEN, était avant son entrée en fonction co-propriétaire — associée à 50 % — d’un cabinet d’avocats dont l’un des gros clients n’était autre que Gazprom, le géant gazier russe. Devenue ministre, la même Christinne Van der Straeten s’employait à démanteler intégralement le parc nucléaire civil belge, en conformité avec la volonté farouche des écologistes depuis près de vingt ans.
Pourquoi pas une piste pour lui : aulieu d etre toujours contre ceci ou cela, est il capable de proposer des évolutions constructives et bien charpentées ? investir dans la réutilisation de produits polluants, l’utilisation des algues marines, les nouveaux chantiers ecolo verts style Gunter Pauli, des plantes bien payées par le marché nécessitant moins d’eau … plutôt que de la culpabilisation , des taxes, des reglementations, de la peur
LeParisien 6 septembre 2018 et 26 fevrier 2024 Pascal Canfin Apotre Decroissance Pascal Canfin Apotre Decroissance Pascal Canfin Apotre Decroissance